Pau et pays alentours – Parcours Biologie Moléculaire et microbiologie de l’environnement

Le M2 est ouvert à l’international, vous trouverez plus d’information ici.

La demande sociétale, de plus en plus forte dans les domaines de l’Environnement, du Développement Durable et de la Santé, fait appel aujourd’hui à une synergie de compétences pointues impliquant les Sciences Chimiques et Biologiques.

Le Master BME répond au besoin de former des spécialistes maîtrisant les acquis modernes de la biologie moléculaire et de la microbiologie de l’environnement, avec des acquis fort en chimie, capables d’appréhender les problèmes écologiques liés à la sauvegarde des écosystèmes, à l’écotoxicologie des sols, des sédiments et des eaux, à la mise en évidence des microorganismes représentant un risque pour l’environnement ou la santé publique, ou, à l’inverse, favorisant la bio-réhabilitation des sites affectés par la pollution anthropique (industrielle et agricole). Le Master BME se positionne au cœur de cette évolution, tant technologique que socio-économique.

Le Master BME constitue un point de rencontre entre les milieux professionnels et l’Université dans une région qui abrite des installations de grande ampleur de plusieurs sociétés industrielles concernées par la bio-dépollution (Total, Arkema, industries chimiques du site de Lacq) et une forte activité agricole. Le Master BME propose également une ouverture internationale au travers à la fois des stages et de la possibilité d’obtenir un double diplôme avec le « Master in Biotechnology of Environment and Health » de l’Université d’Oviedo (Espagne). Les méthodes biologiques développées pour la restauration de sites contaminés, le traitement des effluents, la maîtrise de l’utilisation de phytosanitaires ou la recherche de pathogènes dans les eaux naturelles et les systèmes de refroidissement ou de distribution d’eau sont de plus en plus demandées et proposées comme des alternatives nécessaires à l’amélioration durable des problèmes environnementaux. La mise en place de ces méthodes ainsi que le développement des outils et techniques d’analyses moléculaires (PCR-quantitative, puces à ADN, séquençage haut débit, analyse bioinformatique, biosenseurs microbiens, OGM, ingénierie des protéines) constituent un des enjeux des politiques industrielles et environnementales de ces prochaines années.

Une orientation vers la recherche peut être envisagée, selon le choix des options et surtout des stages. Elle repose sur les axes majeurs de recherche de l’Equipe Environnement et Microbiologie (EEM) de l’IPREM (UMR CNRS 5254), reconnue pour ses compétences en microbiologie et environnement. La poursuite d’étude en thèse de doctorat prédispose à des emplois d’enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, de chercheurs dans des organismes de recherche publique (CNRS, INRA) ou des départements R&D industriels.

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