Aujourd’hui, des milliards de mètres cubes de gaz naturel sont stockés dans des structures géologiques appelées aquifères profonds. Demain, du biométhane, du CO₂ ou du H₂ pourront également y être stockés. La Nouvelle-Aquitaine héberge certains de ces stockages sur son territoire. Bien qu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur, ces stockages interagissent avec les procaryotes indigènes de ces écosystèmes.
Anthony Ranchou-Peyruse (Université de Pau et des Pays de l’Adour – IPREM) les étudie depuis 15 ans. Au-delà de la dimension industrielle, ces études permettent d’accéder à des écosystèmes qui, sinon, seraient impossibles d’accès pour les scientifiques.