Les candidates et candidats doivent enregistrer leur candidature et joindre obligatoirement les documents constitutifs de leur dossier au format pdf sur le site du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, via l’application ODYSSÉE en suivant les modalités générales de constitution des dossiers définies par l’arrêté du 6 février 2023.
ENREGISTREMENT DE CANDIDATURE ET DEPOT DE DOSSIER : Accès Odyssée
Tout dossier incomplet à la date limite susmentionnée, SERA DECLARE IRRECEVABLE
Informations générales : Etablissement : 0333298F – UNIVERSITE DE BORDEAUX ; Numéro dans le SI local : 0263 ; Corps : MAITRE DE CONFERENCES ; Article de référence : 26-I-1°
; Section(s) : 68 – Biologie des organismes ; Etat du poste : Susceptible d’être vacant
Calendrier du poste
Type de campagne : Synchronisée
Date de prise de fonctions du poste : 01/09/2025
Date de publication du poste : 04/03/2025
Ouverture des candidatures : 04/03/2025 10:00, heure de Paris
Clôture des candidatures : 04/04/2025 16:00, heure de Paris
Profil du poste
Description du poste (Français) : Biologie Animale
Description du poste (Anglais) : The candidate will teach in animal biology, especially in metazoan diversity, phylogeny, and comparative anatomy in Bachelor Sciences de la vie (Years 1, 2 and 3).
Domaine(s) et sous-domaine(s) de recherche EURAXESS : Biological sciences
Enseignement
Composante principale : UF de Biologie (Collège Sciences et Technologies)
Adresse : Allée Geoffroy Saint-Hilaire
Complément d’adresse : Bâtiment B5
Code postal : 33405
Ville : Pessac
Pays : FRANCE
Recherche
Laboratoire(s) : Microbiologie fondamentale et pathogénicité
Coordonnées du service – contact(s) établissement
Nom du service : Service des recrutements
Adresse électronique générique : recrutement.enseignant@u-bordeaux.fr
Numéro de téléphone : +33540003483
Contact : Mme CONVERT Carole
Adresse électronique : carole.convert@u-bordeaux.fr
Numéro de téléphone : +33540002440
Affectation pédagogique : Collège Sciences et technologies – UF de Biologie
Filières de formation concernées : Licence Sciences de la Vie
Au sein des sciences du vivant, la biologie animale est une discipline socle permettant l’acquisition des notions de base nécessaires à d’autres disciplines plus spécialisées telles que la physiologie, la génétique, la biologie moléculaire et cellulaire, l’immunologie, les neurosciences. Dans ce contexte, la maîtresse ou le maître de conférences s’intégrera dans l’équipe pédagogique de « Biologie animale » de la licence Sciences de la Vie. Elle ou il apportera principalement ses connaissances et compétences dans le domaine de la diversité des eucaryotes hétérotrophes, de l’organisation des métazoaires (description des différents plans d’organisation, anatomie comparée, modes de vie), de la classification phylogénétique et de la biologie évolutive du développement. Plus précisément, elle ou il participera aux cours, TD et TP (et notamment de dissection) des UEs de L1 « Unité et diversité du vivant » et « Biologie des organismes ». Dans le cadre des cours, elle ou il sera amené à enseigner devant des effectifs importants (amphi de 200 étudiants en L1). La persone recrutée sera également amenée à participer aux enseignements des master enseignements préparant au CAPES et à l’agrégation des sciences de la Vie et de la Terre où sa connaissance de la systématique animale et des processus évolutifs permettra de développer des enseignements originaux (CM, TDs, TPs) concernant la partie 3 du programme sur les plans d’organisation du vivant et la phylogénie.
La personne recrutée reprendra des enseignements existant mais il est attendu, qu’au-delà de la première année de recrutement, elle participe à leur évolution en intégrant de nouveaux contenus ou de nouvelles pratiques pédagogiques (e.g. outils pédagogiques en ligne et/ou nouveaux formats et outils, complémentaires de la formation en présentiel). Les compétences pédagogiques requises relèvent en priorité des domaines de la biologie animale, de la phylogénie et de l’écologie (i.e. interactions des métazoaires avec leur environnement). Enfin, dans un contexte d’internationalisation des formations, elle devra être en mesure de participer à des enseignements en anglais.
La candidate ou le candidat aura un Doctorat en Biologie ou équivalent avec une spécialisation en biologie et/ou écologie des organismes animaux.
Contact pédagogique à l’université :
Matthieu Raoux / matthieu.raoux@u-bordeaux.fr
Olivier Maire / olivier.maire@u-bordeaux.fr
Unité de recherche d’accueil :
Département Sciences Biologiques et Médicales
– Microbiologie fondamentale et Pathogénicité (MFP)
Directeurs et Directrices des laboratoires :
Frédéric Bringaud / frederic.bringaud@u-bordeaux.fr
La personne intègrera le laboratoire de Microbiologie Fondamentale et Pathogénicité (UMR 5234). Son projet s’inscrira dans une thématique de recherche sur les parasites du phylum des Apicomplexes, pathogènes de l’Homme et des animaux, préférentiellement sur Toxoplasma gondii, un parasite eucaryote intracellulaire obligatoire. La toxoplasmose est une zoonose avec une forte prévalence ; on estime que 30 à 50% de la population mondiale est infectée par le toxoplasme avec de fortes disparités selon les régions. Le projet de recherche devra contribuer aux travaux de l’équipe d’accueil portant sur le cytosquelette du parasite et notamment au rôle joué par certaines modifications post-traductionnelles dans la biogenèse du complexe de membrane interne, une structure unique des parasites de ce phylum. Ce complexe est central dans la biologie des Apicomplexes puisqu’il est essentiel pour leur motilité, l’invasion de la cellule hôte ainsi que pour leur division et leur intégrité cellulaire. Le projet de recherche aura pour objectif(s) de mieux comprendre comment le complexe de membrane interne se met en place au cours de la division cellulaire, et/ou quels sont les facteurs critiques à sa biogenèse et au recrutement du cytosquelette sous-jacent et/ou quelles sont ses fonctions au-delà de son rôle structural.
Champs de recherche :
Biological sciences – Biological engineering.
Profil recherché : La personne recrutée devra posséder une bonne expertise dans le domaine des mécanismes d’évolution en biologie animale, et de la microbiologie eucaryote, plus particulièrement en parasitologie. Elle possédera des compétences en biologie cellulaire (dont microscopie optique confocale ou supercritique) et sera amenée à mettre en oeuvre des outils de génétique moléculaire tels que CRISPRCas9 pour la génération de mutants et de biochimie pour l’étude des interactions protéiques. Une ou plusieurs expériences post-doctorales réussies permettront de montrer la capacité de la candidate ou du candidat à s’adapter à différents modèles et/ou thématiques de recherche dans le domaine spécifique de la parasitologie.
Impact scientifique attendu : L’enseignante-chercheuse ou l’enseignant-chercheur viendra renforcer le tissu local dans les domaines très fondamentaux de la biologie cellulaire sur des aspects structure/fonction, en contribuant au développement d’un nouveau modèle d’étude aussi original qu’atypique, Toxoplasma gondii, un protozoaire parasite humain qui peut être responsable de pathologies aux conséquences très graves chez la femme enceinte et chez des patients immunodéficients. Le renforcement de ce modèle d’étude récemment implanté à l’Université de Bordeaux pourra contribuer à structurer une recherche à l’interface entre des problématiques cliniques du CHU de Bordeaux qui possède une réelle expertise en diagnostic (diagnostic moléculaire et immunologique, test de lyse et séroconversion, diagnostic prénatal) et une recherche translationnelle interdisciplinaire au service de l’innovation en diagnostic, prévention et thérapeutique, mais aussi favoriser l’émergence d’axes de recherche transversaux entre la microbiologie infectieuse et l’immunologie d’une part, sur la réponse immune aux infections à Apicomplexes, et les neurosciences d’autre part, les infections à toxoplasmes étant suspectées d’affecter certaines fonctions cérébrales.
Enfin, la personne recrutée devra contribuer à renforcer la recherche en parasitologie à Bordeaux, par l’intégration de réseaux de recherche et par le développement de collaborations au plan régional, grâce au réseau de recherche régional R3 Microbio-NA créé en 2024, mais aussi national et international, notamment en Europe et vers l’Afrique, l’un des continents le plus impacté par les parasitoses. Elle s’appuiera dans sa démarche sur le LabEx national ParaFrap (Alliance française contre les maladies parasitaires) dont deux équipes de l’UMR 5234 font partie, y compris celle travaillant sur Toxoplasma gondii et qui l’accueillera. Le LabEx ParaFrap, dont le responsable scientifique et technique est également responsable d’une des 2 équipes parasitologistes de l’UMR 5234, regroupe les principales forces nationales travaillant sur les Apicomplexes (20 équipes) avec lesquelles la maîtresse de conférences ou le maître de conférences aura l’opportunité d’interagir et qui constitueront un tremplin pour le développement de collaborations internationales.
Contacts recherche à l’université :
Frédéric Bringaud / frederic.bringaud@u-bordeaux.fr
