La Licence Professionnelle « Industries agroalimentaires : gestion, production et valorisation » conduit à deux professions distinctes déclinée en deux parcours différents :
– Le parcours « Management de la production et valorisation en industrie agro-alimentaire », qui se déroule à Bordeaux,
– Le parcours « Démarche qualité et maîtrise des risques en en industrie agro-alimentaire », qui a lieu à Agen.
La plateforme technique AGIR (Agro-Alimentaire -Innovation- Recherche) joue un grand rôle dans le projet de formation. Elle met à disposition, dans le cadre du projet tutoré, des machines pilote industrielles. L’intégration de l’ingénieur «responsable pôle produit» dans l’équipe pédagogique, permet de réaliser aussi des enseignements en situation industrielle.
Rôle professionnel : Les industriels apportent leur vécu, leur expérience au quotidien et leur vision globale stratégique des entreprises alimentaires. C’est primordial dans une licence professionnelle. Leurs interventions permettent de contextualiser les enseignements plus théoriques. 2 types d’interventions : (a) de courtes durées apportant un éclairage sur leur métier dans un contexte large de vie de l’entreprise, (b) de longues durées pour des applications concrètes en gestion production …
Part professionnelle : 75%
Entreprises : Claverie – responsable de production
Stage :
Le stage long (pour les Fi) ou la mission (pour les alternants en contrat pro) sont des moments clés car charnières pour débuter une carrière professionnelle. C’est à l’issue ce contexte de travail en entreprise que l’étudiant pourra se situer réellement en terme de compétences et de potentiel pour ses choix professionnels. Il est donc primordial d’accompagner l’étudiant dans son acquisition de compétences
La recherche de stage :
La recherche de stage est considérée comme un exercice à la recherche d’emploi. Si les étudiants sont libres de contacter les entreprises de leur choix et sur des thèmes de leur choix, ils ne sont pas néanmoins livrés à eux-mêmes, au contraire.
– a) méthode de recherche de stage. Dans une UE, la méthodologie de recherche de stage est dispensée sous formes d’ateliers personnalisés.
-b) Suivi de la recherche. Dès le début de la formation, un fichier de suivi de recherche de stage est fourni aux étudiants en FI. Ce fichier (à rendre renseigné tous les mois au responsable de la formation) permet de suivre et mesurer le degré d’implication de l’étudiant dans sa recherche. Dans ce fichier il est demandé entre autre le nom des entreprises, les dates d’envoi des demandes de stage, les moyen utilisés et les réponses des entreprises. La récolte des données par le responsable permet :
– de « rebooster » des étudiants ayant tendance à procrastiner cette recherche.
– d’aider les volontaristes en échec de réponses positives à éventuellement modifier leur lettres de motivation ou CV.
c) En cours de stage
Un tuteur est désigné parmi les membres de l’EPM par le responsable de la formation. Il assure le suivi de l’étudiant et recueille les impressions de l’industriel, à défaut de ne pouvoir faire la visite. Le suivi des étudiants est complété par une formalisation sous forme de fiches visées par l’industriel. Trois fiches sont à renseigner (début de stage, mi-stage et bilan en fin de stage) par l’étudiant sous le couvert de son maître de stage industriel. Cette double validation étudiant/maître de stage permet de clarifier et responsabiliser les parties prenantes par rapport à la mission. Ces fiches sont retournées simultanément au responsable de la formation et au tuteur universitaire désigné. Cela permet à l’étudiant de se positionner par rapport aux missions prévues, aux tuteurs universitaires de mesurer les écarts éventuels : s’ils sont dus à l’évolution normale des sujets en fonction du contexte industriel ou à une dérive non souhaitable s’écartant des objectifs de la formation.
En mission de contrat pro :
Deux systèmes sont utilisés simultanément
– un système de suivi par fiches en début, moitié et fin de mission comme pour les stages.
– un système de portefeuille individualisé d’acquisition de compétences. Ce portefeuille permettra à l’étudiant: (a) de construire des CV cohérents et adaptés aux futurs employeurs, (b) d’argumenter, dans une situation d’entretien à l’embauche, les niveaux de compétences auxquels il prétend. En effet, l’alternant, en concertation avec l’industriel, argumente dans ce portefeuille le niveau d’acquisition des compétences et les situations dans lesquelles les compétences ont été mesurées. Ce portefeuille est envoyé régulièrement au tuteur, au responsable de la formation et au référent « contrat pro ».